Initiative citoyennE
01/04/2008
Descartes a dit « Je pense, donc je suis !»
Un auteur inconnu aurait ajouté « Je communique,
donc j’existe !».
Madame, Monsieur,
Cela fait presque 3 ans que je
vous écris périodiquement ; maintenant que les élections municipales sont
passées, peut-être trouverez-vous plus de sérénité pour reconsidérer
l’invitation faite de bâtir ensemble une nouvelle ère économique. Les bases de
la refondation de notre société
productiviste et consumériste, qu’il y a tout lieu de construire, peuvent
s’appuyer sur le concept économique novateur global que je vous ai esquissé,
car celui-ci peut constituer un relais de financement étatique nécessaire,
supportable et acceptable par la population afin nous mener à une eucroissance
éveillée et durable.
I SYNOPTIQUE DU CHEMIN COMMUN :
Comme vous le savez déjà, je vous
ai envoyé 5 « Essais économiques » + un exemple chiffré ainsi
qu’à d’autres Hommes politiques importants du pays, de tous bords, par sens
d’équité et d’efficacité, ainsi qu’à quelques autres personnes.
Quel chemin mes idées ont-elles
parcouru depuis mon premier
« Essai » d’avril 2005
relatif à une réflexion de
re-calcul de la
Taxe Professionnelle que nombreux s’accordaient à dire
qu’elle était contre productive?.............A vous de voir…
Cette initiative citoyenne
a-t-elle contribué à lancer la mode récente
de la démocratie participative dont tout le monde se félicite
aujourd’hui ? Peut-être ! Peut-être pas !
A-t-elle contribué à une meilleure prise de conscience sur
l’écologie au travers du second « Essai » (17/02/2006) relatif à la sauvegarde de
l’environnement en développant le
concept « pollueur-payeur »? Peut-être ! Peut-être
pas !
A-t-elle inspiré la révolution culturelle qu’annonce Mr Jean-Louis
BORLOO et dont je prends connaissance ce jour dans un quotidien, celui-ci
précisant : « Il y a eu le marxisme et le
libéralisme, le prix dirigé et le prix de marché. Là, on oriente une troisième
voie, le vrai prix, qui tient compte de l’impact d’un produit sur
l’environnement ». Peut-être ! Peut-être pas !
Rq : On ne peut que s’en réjouir pour
l’environnement ! Toutefois, (et dans la mesure ou un simple citoyen
n’inspire pas trop de dédain), si vous
avez accès à la haute sphère politique (dont la notion du sens du débat
ou du dialogue semble restrictive) et auquel vous appartenez, Mr ou Mme ..,
recommandez à ce Monsieur de prendre soin de la puissance d’une telle arme
économique, et, dans la mesure où les caisses de l’Etat sont rarement pleines,
de privilégier davantage la partie malus que bonus, ainsi que d’anticiper sur
les dérives prévisibles d’un tel système…dans l’intérêt de l’Etat et des
éco-consommateurs.
A-t-elle inspiré simultanément
une promesse présidentielle commune à deux camps politiquement opposés, en
suggérant entre autre une meilleure
prise en compte de la masse salariale dans le calcul d’un Impôt sur les
Sociétés Nouveau évoqué dans le troisième « Essai »
(30/01/2007)? Peut-être ! Peut-être
pas !
Rq : Pourquoi que deux ? Pourquoi
ceux-là ?
Est-elle à l’origine de l’évocation du néologisme de Taxes Comportementales ébauché dés le
second « essai », sûrement mieux comprise au travers de la taxe
comportementale sanitaire faisant
l’objet des envois préélectoraux du quatrième « Essai » (10/03/2007)
ou de la reformulation chiffrée des Essais que je vous ai adressée par la
suite ? Peut-être ! Peut-être
pas !....
II EXPOSE :
Quoiqu’il en soit, je me suis
employé à trouver des solutions de fond et à vous les soumettre sommairement,
m’attachant prioritairement à la cause des maux sociétaux que je
perçois, tels que les perversités et
certains excès de l’ultralibéralisme mondialisé que nous subissons, plutôt qu’à
ses conséquences. S’attaquer au comment bien faire autrement, telle est
l’humble ambition de mes Essais, notamment le troisième, où j’envisage 3 pistes
pouvant servir de bases consensuelles afin d’atteindre un libéralisme plus humaniste, à vocation fédératrice et
internationale, applicable dans un premier temps à un niveau (pluri)national
mais non handicapantes pour le(s) pays qui l’adoptera(ont), tenant compte en
cela du contexte de concurrence mondiale, pour l’instant hostile, dans lequel
nous nous trouvons.
Etre plus juste ne
consiste-t-il pas aussi à mieux
harmoniser la fortune entre le monde du travail et celui du capital ?…tout
en évitant de tomber dans la facilité, la démagogie ou les erreurs du passé,
dans le meilleur respect possible des opinions et des personnes …tout un
programme me direz-vous. N’est-ce pas pourtant ce que nous suggère l’économiste
Noam CHOMSKY au travers d’une maxime : « …il ne suffit pas de comprendre le monde : Seul l’effort,
individuel et collectif, ingrat, désintéressé et obstinément poursuivi est
capable de le changer… ».
Depuis le siècle des lumières où
les pères fondateurs ont conceptualisé les règles du libéralisme adaptées à leur époque pour établir les bases d’une saine concurrence profitable au plus
grand nombre, l’accélération des moyens de production, d’échange, d’information,
de communication et de distribution ont exacerbé et parfois dénaturé cette
concurrence devenue mondialisée, en nous conduisant dans l’ « économie de
marché » que nous connaissons ; celle-ci ne serait-elle pas « qu’un jeu de
dupes » comme l’estimait en substance
l’économiste J.K. GALBRAITH ?
L’analyse
étant faite, et, les affres de l’économie de marché aidant*, elle est de
plus en plus partagée : mais quelles solutions mesurées,
internationalement applicables et consensuelles ou nationalement réalistes en
émergent ?
III ET MAINTENANT…
Certes, j’ai opéré par une série de courriers anonymes,
mais mon but était et reste de vous
interpeller en tant qu’élite politique
engagée, sur des sujets économiques fondamentaux en vous faisant don d’idées nouvelles (ou
réactualisées), me semblant dignes d’être débattues, et pouvant déboucher sur
l’amélioration de l’économie, voire à trouver des débuts de solutions
pertinentes et pérennes pour l’Humanité!
La démarche qui est la mienne est
originale, je vous l’accorde, car, si le courrier anonyme rime communément avec
malveillance (l’actualité nous en
abreuve sans cesse de cas nouveaux), d’aucuns envoient des lettres d’espoir, malheureusement souvent
méprisées… mais parfois considérées …
J’ai bien conscience que vous ne
m’avez rien demandé et je conçois que mon attitude puisse vous surprendre, et
peut-être même vous irriter…J’espère simplement que vous ne me tiendrai
pas rigueur d’avoir voulu et de vouloir
continuer à vous faire partager ma vision d’un monde meilleur.
En ce qui concerne la forme, j’essaie
simplement d’être en conformité avec l’idée que je me fais de ce monde
meilleur, depuis le début, à ma place et avec les moyens qui sont les
miens ; car ne pensez-vous pas aussi qu’une idée partagée vaut davantage qu’une idée imposée, aussi
géniale soit-elle ?
Ai-je eu tort sur la forme d’avoir imaginé « une
façon de faire » différente, peut-être surprenante, mais qui s’appuie sur la confiance que je porte aux responsables politiques, et sur les
notions de respect et de civisme que vous
inspirez?! A moins que je ne me sois totalement fourvoyé sur le fond? L’actualité m’ôte une partie de doute,
et notons tout de même que certaines
idées, qu’on le veuille ou non, sont dans l’air du temps. C’est vous qui
détenez une partie des réponses ! Mes idées ne sont que des ébauches, la
créativité politique de chacun doit pouvoir se compléter, du débat sortira la
lumière ; puis plusieurs pays pourront décider d’adapter nos solutions à
leur économie, voire de les appliquer simultanément par soucis de loyauté et
d’harmonisation, objectif qui pourra d’autant mieux être atteint que l’opinion
publique sera convaincue de ce besoin; ceci relève d’une volonté transpolitique
d’abord nationale puis internationale, pouvant (devant !?) commencer
en France par une sorte d’armistice politicienne intestine pour se mettre au
service d’une certaine sagesse (un
peu comme ont su le faire les partis politiques français lors du non-engagement
de la France
en Irak). Ainsi pourra-t-on peut-être atteindre une prise de conscience
citoyenne suffisante dans laquelle les leaders d’opinion tels que vous ont un rôle si ce n’est un devoir
important à jouer lorsque de rares opportunités favorables se présentent…comme
vous avez su le faire pour l’environnement,
grâce aussi bien sûr au charisme de Nicolas HULOT qui a su fédérer
les partis autour de cette noble cause.
Je considère (globalement) les
autres représentants de la classe politique au même titre que vous. J’avais du
respect pour vous et ce que vous représentiez avant les présidentielles et,
bien qu’attristé par votre manque de considération, j’en ai tout autant à ce
jour. Fidèle à la ligne de conduite que je m’étais fixée en matière d’équité et de respect de la liberté d’esprit de l’autre
au travers de cette initiative personnelle, je vous ai envoyé jusqu’à présent les mêmes courriers et
si, en tant que citoyen, j’avais bien imaginé pouvoir apporter une quelconque
contribution au(x) gouvernement(s) et/ou à leurs membres, ainsi qu’à leur
opposition, je m’étais destiné à le faire quelque soit le choix des urnes
des français !…..C’est ce que j’ai fait succinctement lors du Grenelle
de l’Environnent et c’est ce que je m’apprête à faire ces prochains jours en
apportant une modeste contribution citoyenne à l’appel du Haut Commissaire Mr
Martin HIRSCH suggéré implicitement dans son dernier livre « La chômarde
et le Haut-Commissaire » et explicitement dans son Livre Vert.
Respectueux d’un certain ordre,
j’estime que c’est aux représentants politiques qui en ont la vocation
(donc à vous !?...et les vôtres ) de se saisir des débats universels transcendants afin de proposer constructivement au plus tôt des solutions complémentaires
aux gouvernements établis, d’autant plus qu’en l’occurrence il me semble que
mes solutions sont quelque part fondamentalement liées à vos aspirations
profondes, ne demandant qu’à être relayées auprès des peuples ; au risque
de me répéter, l’environnement est le parfait exemple de ce qu’il y a de mieux
à faire, et même si nous n’en sommes qu’au début, l’espoir est en route dans ce
domaine là ; c’est grâce à des gens comme vous, et d’autres, bien sûr,
qu’a pu progresser la prise de conscience des méfaits du Capitalisme sauvage,
permettez-moi ici de vous en remercier ainsi que pour relative modération; mais
le combat, l’effort, doivent se poursuivre. Différemment ?
Peut-être ! Peut-être pas !…
Ne serait-il pas temps
d’inventer, de proposer, par étapes, des corrections adaptées aux règles économiques, qui, comme l’ont bien
compris de nombreux citoyens, sont aux mains des plus puissants ?
Si toutefois vous ne voyez
toujours pas un quelconque intérêt
général dans ma prose, ne changez rien! Par contre, si vous y trouvez un
moindre intérêt, faites-en bon usage, et même si vous y voyez trop
d’inconvénients (sur le fond ?), je suis plus qu’ouvert au débat
d’idées et à comprendre vos réticences /…et
parce qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, même si vous avez égaré
mes précédents courriers, je suis prêt à vous les renvoyer, à consacrer du
temps et ma relative créativité sur des projets qui vous tiennent à coeur, dans
la mesure de mes moyens bien sûr, de nos disponibilités, et de nos envies
profondes de contribuer à changer les choses d’une certaine façon.
Dans l’attente d’un espoir partagé...
Cordialement,
(Nom confidentiel)
Identification : Adresse électronique confidentielle:
..
Commentaires
actualisés à l’attention du peuple : Courrier adressé communément à 8
responsables de partis politiques français. Toujours autant de réponses
explicites.
* Quelques temps avant la crise
financière.